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Rose Morte
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Rose Morte
  • Rose Morte est une saga fantastique sur toile de fond historique, baignée d’un romantisme crépusculaire rédigé dans la veine des romans des 18e et 19e siècles. Elle vous mènera dans un univers dangereux, où les faux-semblants sont rois...
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29 avril 2013

Interview pour le Calidoscope

Encrier2

 

Pour parcourir l'interview que j'ai eu le plaisir de rédiger pour le Calidoscope, rendez-vous ici

 Il y a quelques morceaux d'exlu dedans, alors n'hésitez pas à aller jeter un oeil ;)

 

 

 

*  *  *

Merci à Cali pour cette interview :) !

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28 avril 2013

Interview par l'Antre Culturel

Encrier2

 

Pour parcourir cette interview sur la page de "l'Antre Culturel", rendez-vous ici

 

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Céline Landressie : Je suis Céline Landressie. J’ai 34 ans. Littérairement parlant, je compte au nombre des autodidactes. Je me consacre actuellement à l’éducation de mon petit garçon, et dans les minutes creuses qu’il veut bien me laisser, m’efforce de gagner mes galons d’écrivain.

Avez-vous effectuez beaucoup de recherche quand aux éléments historiques situant votre roman ?

CL : Oui, beaucoup. La fin du XVIe siècle n’est pas une période qui m’était familière, car, bien que j’aime l’histoire, je suis loin d’être une amatrice éclairée. Mais puisque je souhaitais positionner la saga dans la réalité que nous connaissons, je devais la respecter. Avant de me mettre à écrire, j’ai donc passé près de 6 mois à lire divers ouvrages et à aller à la recherche d’informations utiles pour rendre cette toile de fond historique aussi juste que possible. Et, comme toujours lorsque l’on effectue des recherches, j’ai trouvé des éléments qui vinrent naturellement enrichir l’intrigue.

Pourquoi cette période ?

CL : Ce n’était pas un choix effectué par affinité, mais bien une période qui me fut imposée par le scénario. J’ai vite découvert que, comme presque toutes les époques, le XVIe siècle regorgeait de faits marquants. Les plus impressionnants étant ceux ce qui entourèrent les conflits politico-religieux, lesquels s’insinuaient dans toutes les strates de la société. Ce « hasard » scénaristique fut heureux, car l’immersion dans la France d’Henri IV fut très intéressante.

Que ce soit Eileen ou le Comte de Janlys, vos personnages ont une très grande force de caractère, vous inspirez vous de personnes ayant existé ?

CL : Oui et non. Je dois dire que je n’ai que très peu de goût pour les personnages hésitants ou effacés. Il n’est pas impératif d’être une créature craintive pour susciter l’empathie. Un être au fort tempérament qui lutte de toutes ses forces pour garder la maîtrise de sa vie, en dépit des tourments que celle-ci lui inflige, est tout aussi touchant qu’une personnalité fragile qui serait plus visiblement malmenée. Car la principale différence entre ces deux types de tempérament réside dans la perception qu’en ont les autres. Pourtant, ni la combativité, ni la détermination, ni l’endurance ou la vaillance d’un être ne le protège des difficultés de la vie. Cela ne lui retire pas non plus sa faculté à s’émouvoir, ou à souffrir. Les chagrins et les drames s’abattent tout autant sur ces personnalités que sur les autres. Elles en souffriront comme tout un chacun, mais seront en cela poignantes que malgré leur douleur, elles continueront de lutter. Ce sont ces personnalités-ci qui m’inspirent les élans les plus forts, probablement car j’ai eu la chance d’être entourée de plusieurs d’entre elles.

Le vampirisme est un thème de plus en plus récurrent, quel serait les titres (que ce soit au cinéma ou dans la littérature) vous ayant le plus marqué ?

CL : La littérature vampirique a pris son envol il y a un peu plus de deux siècles de cela, et n’a jamais cessé de fasciner les foules depuis. Le mythe de la créature vampirique remonte, lui, à des temps immémoriaux. Il fut transmis de génération en génération, sous une multitude d’aspects, de noms, et à travers tous les continents. En d’autres termes, bien que le Dracula de Stocker ait porté ce mythe au pinacle des créatures fantastiques, le fait est que cette légende nous accompagne depuis toujours. Elle est dans notre inconscient collectif. Ce pourquoi l’on retrouve encore très souvent cette créature dans les films, ou dans les romans de fantasy urbaine (pourtant pas nécessairement dédiés à ce mythe).

En ce qui me concerne, je suis bien davantage inspirée par cet inconscient collectif, évoqué ci-dessus, que par une véritable culture du mythe vampirique. Toutefois, si je devais citer les œuvres qui me marquèrent en ce domaine, il y aurait l’adaptation cinématographique du Dracula de Bram Stocker par Francis Ford Coppola, ainsi que la lecture d’Entretien avec un vampire, d’Anne Rice et son adaptation cinématographique. J’aime aussi beaucoup Fright Night, un teen-movie des années 80, qui fait partie de mes films cultes.

De part votre construction, le roman glisse petit a petit vers le surnaturel, pourquoi ce choix ?

CL : Au même titre qu’il ne peut y avoir d’ombre sans lumière, il ne peut y avoir de fantastique qu’au cœur de l’ordinaire. On ne s’émerveille que devant ce qui sort du commun. Aussi, pour ressentir pleinement la portée d’événements surnaturels, et pour se figurer l’impact que cela peut avoir sur celui ou celle qui les vit, il faut d’abord s’immerger dans le quotidien des personnages. Dans le cas présent, il s’agit d’un quotidien particulier puisque très différent de nos vies modernes.

Le glissement qui s’opère peu à peu de ce quotidien ennuyeux et redondant vers un monde fantastique mène le lecteur par le même voyage que traverse Rose. Ses questionnements, ses incrédulités, ses angoisses, tout cela est partagé par le lecteur et constitue de fait une mise en place indispensable à la psychologie des personnages, ainsi qu’aux bases du monde dans lequel ils évoluent.

Votre Roman prend place en Normandie, pourquoi ce choix de région ?

CL : Parce que j’y suis née. Rouen est une très belle ville historique, les vestiges et les témoignages du passé y sont légions. J’ai toujours été intriguée par toutes ces vieilles pierres et l’histoire qu’elles laissaient deviner. Me promener sur les pavés de la rue du Gros-Horloge, entre ces longues enfilades de maisons à encorbellements, pour enfin déboucher sur le parvis de la majestueuse cathédrale était chaque fois une expérience. J’ai eu envie de partager cela.

Du reste, la France est un très vieux pays, riche d’une histoire prodigue en récits chevaleresques et surprenants, ainsi qu’en figures emblématiques. C’est le terreau idéal pour y développer un univers antique et crépusculaire, tel que celui de Rose Morte.

Quels sont vos projets ?

CL : Oui, Ils sont multiples ! Tout d’abord, j’espère de tout cœur que Rose Mortepourra continuer d’exister, car cet univers et ses personnages m’inspirent de quoi écrire davantage que les 5 tomes prévus. Peut-être sous forme de spin-off, et d’une « dilogie »supplémentaire ? Je n’en sais rien. Pour le moment, ce ne sont que des idées en l’air, assujetties à de nombreux facteurs. Mais pour ce qui est de l’envie d’écrire ces annexes/suites, au jour d’aujourd’hui il n’y a aucun doute : c’est dans mes projets. Que ce soit ou non publié au final, il devient de plus en plus évident que j’ai besoin de les écrire.

J’ai aussi diverses idées de romans fantastiques que j’ai envie de creuser. Dont un particulièrement qui pourrait bien être le roman« d’après » Rose Morte.

Il y a également un projet orienté fantasy qui dort des mes tiroirs depuis de nombreuses années. Il n’est pas exclu que je m’y penche sérieusement un de ces jours.

Ayant été un peu rôliste, je retrouve des éléments intéressants du monde de «world of darkness », 'vampire la mascarade', est-ce un choix voulu ou un pur hasard?

CL : Pur hasard. Je ne connaissais absolument pas ce monde. Ce fut un proche qui m’en parla une fois que je commençai à lui expliquer l’univers de Rose Morte. Je suis pourtant incapable de parler des éventuelles ressemblances car je ne me suis pas intéressée à cet ouvrage. Je dirais même qu’au contraire, je m’en suis tenue soigneusement à l’écart, pour être certaine de garder intacte la vision de mon univers. Précaution que je prends de façon générale, d’ailleurs.

Quels conseils donneriez vous aux personnes souhaitant se lancer dans l'écriture ?

CL : Il n’existe pas d’école pour devenir écrivain. On a cette passion en soi, ou on ne l’a pas. De ce fait, je ne pense pas que quiconque puisse vraiment donner un conseil à ce sujet. Hormis peut-être celui-là : si vous avez envie d’écrire, alors faites-le avec sérieux et mettez-y tout votre cœur. Car comme dans la pratique de toutes disciplines ou de toutes formes d’art, il faut être prêt à fournir un énorme travail.

*  *  *

Merci à Xénédra pour cette interview :) !

28 avril 2013

Interview (vidéo) par FantasyGate

Encrier2

 

Pour visionner l'interview que FantasyGate a bien voulu me demander, rendez-vous ici

  

*  *  *

Merci à Dr M et Jack pour cette interview :) !

28 avril 2013

Interview par "Livrement"

Encrier2

 En date du 21 mai 2013

Pour parcourir cette interview sur la page de "Livrement", rendez-vous ici

 

 

Bonjour, bonjour !
Céline, tu es la maman de la série Rose Morte : le tome 1 "Floraison" est disponible depuis quelques mois et le tome 2 "Trois épines" sort bientôt. Alors dis-nous comment cette saga est-elle née ?

Céline Landressie : Cette histoire a pris corps autour de son héroïne : Eileen Rosamund Greer, dite « Rose ». La chose amusante est que ce personnage fut créé dans un jeu vidéo, afin d’entamer une nouvelle partie. Je lui façonnais d’abord une apparence, puis je lui choisis un nom. Et tandis que j’inscrivais ce nom, tout un contexte commença à sortir des brumes de mon imaginaire. En quelques jours, ces réflexions prirent le pas sur le loisir vidéoludique. Les notes que j’avais commencé à prendre démontrèrent que l’histoire qui prenait naissance était trop envahissante pour se contenter de mon seul esprit pour terrain de jeu.

J’ai hésité quelques temps avant de me lancer dans l’aventure littéraire. Je n’avais toujours écrit que des nouvelles, aussi je me demandais si je serais capable d’aller au bout d’une aventure qui se profilait pour être une saga. Puis, finalement, poussée par la densité et l’importance que prenaient pour moi cet univers et ses personnages, je me suis jetée à l’eau.

Le moins que je puisse dire est que je ne regrette pas ce choix. Et aujourd’hui, je sais que j’irais au bout de la saga.

¤ Comme tu n’aimes pas forcément révéler un secret de ce deuxième tome, je te laisse la place libre pour le teaser comme tu le souhaites.

*à propos du tome 2* CL : Alors… eh bien, pour commencer, je peux dire que si le premier tome relatait la transition depuis le monde que nous connaissons vers un univers occulte, ce tome-ci plonge de plein pied dans le monde obscur qui fut seulement entrevu jusqu’ici. Vous allez en découvrir bien davantage à son sujet, et mieux vous figurer quels complexes et retorses rouages le font tourner. Ensuite, il est à noter que de part son rythme et son scénario, ce volume-ci voit le contexte historique placé un peu plus en retrait que dans le précédent tome…

Je dévoilerais volontiers d’autres éléments de l’histoire, si je n’avais autant à cœur de préserver votre plaisir de lecture. Car à mon sens, rien ne vaut la découverte ! Tout ce que je puis dire est que vous devriez retrouver les éléments qui vous ont plu dans le tome précédent, car ils sont ici plus denses encore.

¤ L’écriture pour toi est quelque chose de vital, qui te prend sacrément aux tripes ? Ou est-ce du plaisir, une passion où tu excelles ?

CL : Les deux, (ô capitaine) mon capitaine ! L’écriture est une passion qui s’est révélée être de toutes la principale, et qui me procure beaucoup de bien-être. Hélas, ces derniers mois ont été prodigues en tracas de diverses natures, lesquels m’ont tout à fait empêchée de me pencher sur le troisième tome de la saga. J’en conçois un énorme déplaisir, et ne cesse de chercher à dégager du temps et du calme pour pouvoir replonger dans mon univers intérieur. Si j’avais encore besoin de preuve, voilà de quoi me convaincre que je ne pourrais plus me passer d’écrire, à l’avenir ^^

¤ Pendant tes périodes d’écriture, peux-tu lire ou restes-tu concentrée sur le travail en cours ?

CL : Il m’est difficile de lire lorsque je suis en phase d’écriture. Principalement car je consacre mon peu de temps à libre à écrire, ainsi qu’à la lecture des divers documents nécessaires à mes recherches historiques. Je n’ai pour ainsi dire pas une minute de disponible pour autre chose. Cependant, même quand j’ai quelque latitude pour lire pour le plaisir, cela a tendance à parasiter mes réflexions sur mon propre travail. Afin d’éviter cela, et pour ne pas gâcher mes lectures en m’y attelant dans ces conditions, je sélectionne les ouvrages que j’entame pour qu’ils n’entrent pas en collision avec mes réflexions. Par exemple, je me tiens systématiquement à l’écart de tout ce qui peut avoir à trait au mythe de la créature vampirique (je tiens à garder intacte ma vision personnelle). De façon générale, lorsque je lis, j’ai tendance à privilégier les ouvrages biographiques et les mémoires.

¤ Quel est le meilleur conseil qu’on ait pu te donner ?

CL : « N’arrête jamais d’écrire » ^^’ ! Je fus d’autant plus touchée que ce commentaire émanait d’une personne extrêmement pointue en français (c’est son métier) et de très exigeante dans ses choix littéraires, mais aussi de quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Recevoir son aval fut un grand moment.

J’ai suivi ce conseil, et compte bien persévérer encore longtemps.

¤ Quels sont tes projets en cours ou à venir ?

CL : En premier lieu, je souhaite bien sûr aller au terme des cinq volumes de Rose Morte initialement prévus, et ce dans les meilleures conditions possible. Cet univers et ses personnages me tiennent très à cœur. Assez pour que je songe à rédiger une dilogie supplémentaire, ainsi qu’un spin-off. Ce ne sont pour le moment que des idées en l’air, mais plus le temps passe et plus il me semble que j’aurais peine à ne pas écrire ces suite et/ou annexes, qu’elles soient ou non publiées.

En dehors de cela, j’ai plusieurs idées de romans fantastiques que je compte également développer, ainsi qu’un projet de fantasy qui dort dans mon tiroir depuis de longues années. J’espère que j’aurais l’opportunité de mener tous ces projets à bien, ainsi qu’une multitude d’autres ^^ !

¤ Si tu devais incarner l’un de tes personnages, lequel serait-ce ?

CL : Question très intéressante, mais aussi fort délicate… Chacun de mes personnages me sont importants. Je les connais tous sur le bout des doigts, et je les comprends, aussi pourrais-je incarner n’importe lequel d’entre eux. Toutefois, s’il me fallait en choisir un seul, ce serait quelqu’un que vous n’avez pas encore rencontré, mais que le second tome révèlera…

¤ On inverse les rôles : as-tu une question à me poser ?

CL : Toi qui es passionnée de lecture, et qui a lu des centaines d’ouvrages, voudrais-tu ingurgiter  une mixture magique qui te ferait oublier tes expériences de lecture passées afin de pouvoir revivre tes plus beaux cœurs littéraires comme lors de la toute première lecture ? Ou au contraire préfères-tu garder ta bibliothèque intérieure ?

Lin : Bien qu’on ressente des émotions durant toute la lecture, le paroxysme est atteint au moment où on termine le livre/la saga à mon sens. C’est ce moment crucial qui fait naitre la magie. Alors même si la lecture est palpitante, les relectures offrent aussi d’autres sensations à ne pas dédaigner. Nous pouvons tous penser au moins à une œuvre qui nous est chère par divers aspects pour laquelle une part de magie est intacte ; et peut même revenir d’un battement de cil, juste en regardant la couverture. J’avoue que je suis aussi un peu "poisson rouge" (une tare de lecteur ?) et il m’arrive de ne me souvenir que de la trame principale donc redécouvrir tous les détails s’apparente parfois à une première lecture (moins brute certes, mais plus riche).

¤ Un dernier petit mot ?

CL : Merci à toi de m’avoir demandé cette interview ! Je suis toujours enchantée que l’on veuille bien s’intéresser à cette saga, aussi est-ce un réel plaisir de répondre aux questions que l’on me pose.

Et, puisque j’ai le mot de la fin, j’en profite pour remercier les nombreux lecteurs qui ont manifestés leur enthousiasme pour ces romans. Cela peut sembler désuet, mais votre intérêt à tous compte beaucoup pour moi. Car sans vous, la saga ne pourrait pas exister. Alors merci à tous, du fond du cœur :)

 

*  *  *

Merci à Lin pour cette interview :) !

11 avril 2013

Tome 2, Trois épines : 4ème de couv !

 

Vous avez été nombreux à me contacter pour connaître la date de sortie de Trois épines, le deuxième tome de la saga. Je vous remercie beaucoup de votre intérêt et, afin de vous aider à patienter jusqu'à la date fatidique (au mois de mai), je vous propose de découvrir la quatrième de couverture :

 

« France, fin du XVIIIe siècle.

Alors que la révolte gronde aux quatre coins de la France, Rose est rappelée de la cour de Russie. De retour aux côtés de son mentor, elle découvre que la situation vacille également dans l’univers occulte d’Artus.

Les Arimath doivent faire face à de sauvages attaques sur leurs terres, tandis que la grogne contre la noblesse croît d’instant en instant parmi le peuple. Entre la révolution naissante et les prémices d’une guerre au sein du monde obscur, les bouleversements dans l’existence de Rose s’annoncent cataclysmiques. Leurs conséquences risquent fort de faire sombrer en un même chaos les existences des humains aussi bien que des immortels...  
 
»

 

J'en profite pour rappeler que je serai aux Imaginales avec l'équipe HSN au grand complet, et ce pour toute la durée du festival ! S'il vous prenait l'envie de faire un brin de causette, n'hésitez pas à passer sur le stand ^^

 

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