Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Rose Morte

Rose Morte
Publicité
Rose Morte
  • Rose Morte est une saga fantastique sur toile de fond historique, baignée d’un romantisme crépusculaire rédigé dans la veine des romans des 18e et 19e siècles. Elle vous mènera dans un univers dangereux, où les faux-semblants sont rois...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 14 733
29 avril 2013

Interview pour le Calidoscope

Encrier2

 

Pour parcourir l'interview que j'ai eu le plaisir de rédiger pour le Calidoscope, rendez-vous ici

 Il y a quelques morceaux d'exlu dedans, alors n'hésitez pas à aller jeter un oeil ;)

 

 

 

*  *  *

Merci à Cali pour cette interview :) !

Publicité
Publicité
28 avril 2013

Interview par l'Antre Culturel

Encrier2

 

Pour parcourir cette interview sur la page de "l'Antre Culturel", rendez-vous ici

 

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Céline Landressie : Je suis Céline Landressie. J’ai 34 ans. Littérairement parlant, je compte au nombre des autodidactes. Je me consacre actuellement à l’éducation de mon petit garçon, et dans les minutes creuses qu’il veut bien me laisser, m’efforce de gagner mes galons d’écrivain.

Avez-vous effectuez beaucoup de recherche quand aux éléments historiques situant votre roman ?

CL : Oui, beaucoup. La fin du XVIe siècle n’est pas une période qui m’était familière, car, bien que j’aime l’histoire, je suis loin d’être une amatrice éclairée. Mais puisque je souhaitais positionner la saga dans la réalité que nous connaissons, je devais la respecter. Avant de me mettre à écrire, j’ai donc passé près de 6 mois à lire divers ouvrages et à aller à la recherche d’informations utiles pour rendre cette toile de fond historique aussi juste que possible. Et, comme toujours lorsque l’on effectue des recherches, j’ai trouvé des éléments qui vinrent naturellement enrichir l’intrigue.

Pourquoi cette période ?

CL : Ce n’était pas un choix effectué par affinité, mais bien une période qui me fut imposée par le scénario. J’ai vite découvert que, comme presque toutes les époques, le XVIe siècle regorgeait de faits marquants. Les plus impressionnants étant ceux ce qui entourèrent les conflits politico-religieux, lesquels s’insinuaient dans toutes les strates de la société. Ce « hasard » scénaristique fut heureux, car l’immersion dans la France d’Henri IV fut très intéressante.

Que ce soit Eileen ou le Comte de Janlys, vos personnages ont une très grande force de caractère, vous inspirez vous de personnes ayant existé ?

CL : Oui et non. Je dois dire que je n’ai que très peu de goût pour les personnages hésitants ou effacés. Il n’est pas impératif d’être une créature craintive pour susciter l’empathie. Un être au fort tempérament qui lutte de toutes ses forces pour garder la maîtrise de sa vie, en dépit des tourments que celle-ci lui inflige, est tout aussi touchant qu’une personnalité fragile qui serait plus visiblement malmenée. Car la principale différence entre ces deux types de tempérament réside dans la perception qu’en ont les autres. Pourtant, ni la combativité, ni la détermination, ni l’endurance ou la vaillance d’un être ne le protège des difficultés de la vie. Cela ne lui retire pas non plus sa faculté à s’émouvoir, ou à souffrir. Les chagrins et les drames s’abattent tout autant sur ces personnalités que sur les autres. Elles en souffriront comme tout un chacun, mais seront en cela poignantes que malgré leur douleur, elles continueront de lutter. Ce sont ces personnalités-ci qui m’inspirent les élans les plus forts, probablement car j’ai eu la chance d’être entourée de plusieurs d’entre elles.

Le vampirisme est un thème de plus en plus récurrent, quel serait les titres (que ce soit au cinéma ou dans la littérature) vous ayant le plus marqué ?

CL : La littérature vampirique a pris son envol il y a un peu plus de deux siècles de cela, et n’a jamais cessé de fasciner les foules depuis. Le mythe de la créature vampirique remonte, lui, à des temps immémoriaux. Il fut transmis de génération en génération, sous une multitude d’aspects, de noms, et à travers tous les continents. En d’autres termes, bien que le Dracula de Stocker ait porté ce mythe au pinacle des créatures fantastiques, le fait est que cette légende nous accompagne depuis toujours. Elle est dans notre inconscient collectif. Ce pourquoi l’on retrouve encore très souvent cette créature dans les films, ou dans les romans de fantasy urbaine (pourtant pas nécessairement dédiés à ce mythe).

En ce qui me concerne, je suis bien davantage inspirée par cet inconscient collectif, évoqué ci-dessus, que par une véritable culture du mythe vampirique. Toutefois, si je devais citer les œuvres qui me marquèrent en ce domaine, il y aurait l’adaptation cinématographique du Dracula de Bram Stocker par Francis Ford Coppola, ainsi que la lecture d’Entretien avec un vampire, d’Anne Rice et son adaptation cinématographique. J’aime aussi beaucoup Fright Night, un teen-movie des années 80, qui fait partie de mes films cultes.

De part votre construction, le roman glisse petit a petit vers le surnaturel, pourquoi ce choix ?

CL : Au même titre qu’il ne peut y avoir d’ombre sans lumière, il ne peut y avoir de fantastique qu’au cœur de l’ordinaire. On ne s’émerveille que devant ce qui sort du commun. Aussi, pour ressentir pleinement la portée d’événements surnaturels, et pour se figurer l’impact que cela peut avoir sur celui ou celle qui les vit, il faut d’abord s’immerger dans le quotidien des personnages. Dans le cas présent, il s’agit d’un quotidien particulier puisque très différent de nos vies modernes.

Le glissement qui s’opère peu à peu de ce quotidien ennuyeux et redondant vers un monde fantastique mène le lecteur par le même voyage que traverse Rose. Ses questionnements, ses incrédulités, ses angoisses, tout cela est partagé par le lecteur et constitue de fait une mise en place indispensable à la psychologie des personnages, ainsi qu’aux bases du monde dans lequel ils évoluent.

Votre Roman prend place en Normandie, pourquoi ce choix de région ?

CL : Parce que j’y suis née. Rouen est une très belle ville historique, les vestiges et les témoignages du passé y sont légions. J’ai toujours été intriguée par toutes ces vieilles pierres et l’histoire qu’elles laissaient deviner. Me promener sur les pavés de la rue du Gros-Horloge, entre ces longues enfilades de maisons à encorbellements, pour enfin déboucher sur le parvis de la majestueuse cathédrale était chaque fois une expérience. J’ai eu envie de partager cela.

Du reste, la France est un très vieux pays, riche d’une histoire prodigue en récits chevaleresques et surprenants, ainsi qu’en figures emblématiques. C’est le terreau idéal pour y développer un univers antique et crépusculaire, tel que celui de Rose Morte.

Quels sont vos projets ?

CL : Oui, Ils sont multiples ! Tout d’abord, j’espère de tout cœur que Rose Mortepourra continuer d’exister, car cet univers et ses personnages m’inspirent de quoi écrire davantage que les 5 tomes prévus. Peut-être sous forme de spin-off, et d’une « dilogie »supplémentaire ? Je n’en sais rien. Pour le moment, ce ne sont que des idées en l’air, assujetties à de nombreux facteurs. Mais pour ce qui est de l’envie d’écrire ces annexes/suites, au jour d’aujourd’hui il n’y a aucun doute : c’est dans mes projets. Que ce soit ou non publié au final, il devient de plus en plus évident que j’ai besoin de les écrire.

J’ai aussi diverses idées de romans fantastiques que j’ai envie de creuser. Dont un particulièrement qui pourrait bien être le roman« d’après » Rose Morte.

Il y a également un projet orienté fantasy qui dort des mes tiroirs depuis de nombreuses années. Il n’est pas exclu que je m’y penche sérieusement un de ces jours.

Ayant été un peu rôliste, je retrouve des éléments intéressants du monde de «world of darkness », 'vampire la mascarade', est-ce un choix voulu ou un pur hasard?

CL : Pur hasard. Je ne connaissais absolument pas ce monde. Ce fut un proche qui m’en parla une fois que je commençai à lui expliquer l’univers de Rose Morte. Je suis pourtant incapable de parler des éventuelles ressemblances car je ne me suis pas intéressée à cet ouvrage. Je dirais même qu’au contraire, je m’en suis tenue soigneusement à l’écart, pour être certaine de garder intacte la vision de mon univers. Précaution que je prends de façon générale, d’ailleurs.

Quels conseils donneriez vous aux personnes souhaitant se lancer dans l'écriture ?

CL : Il n’existe pas d’école pour devenir écrivain. On a cette passion en soi, ou on ne l’a pas. De ce fait, je ne pense pas que quiconque puisse vraiment donner un conseil à ce sujet. Hormis peut-être celui-là : si vous avez envie d’écrire, alors faites-le avec sérieux et mettez-y tout votre cœur. Car comme dans la pratique de toutes disciplines ou de toutes formes d’art, il faut être prêt à fournir un énorme travail.

*  *  *

Merci à Xénédra pour cette interview :) !

28 avril 2013

Interview (vidéo) par FantasyGate

Encrier2

 

Pour visionner l'interview que FantasyGate a bien voulu me demander, rendez-vous ici

  

*  *  *

Merci à Dr M et Jack pour cette interview :) !

28 avril 2013

Interview par "Livrement"

Encrier2

 En date du 21 mai 2013

Pour parcourir cette interview sur la page de "Livrement", rendez-vous ici

 

 

Bonjour, bonjour !
Céline, tu es la maman de la série Rose Morte : le tome 1 "Floraison" est disponible depuis quelques mois et le tome 2 "Trois épines" sort bientôt. Alors dis-nous comment cette saga est-elle née ?

Céline Landressie : Cette histoire a pris corps autour de son héroïne : Eileen Rosamund Greer, dite « Rose ». La chose amusante est que ce personnage fut créé dans un jeu vidéo, afin d’entamer une nouvelle partie. Je lui façonnais d’abord une apparence, puis je lui choisis un nom. Et tandis que j’inscrivais ce nom, tout un contexte commença à sortir des brumes de mon imaginaire. En quelques jours, ces réflexions prirent le pas sur le loisir vidéoludique. Les notes que j’avais commencé à prendre démontrèrent que l’histoire qui prenait naissance était trop envahissante pour se contenter de mon seul esprit pour terrain de jeu.

J’ai hésité quelques temps avant de me lancer dans l’aventure littéraire. Je n’avais toujours écrit que des nouvelles, aussi je me demandais si je serais capable d’aller au bout d’une aventure qui se profilait pour être une saga. Puis, finalement, poussée par la densité et l’importance que prenaient pour moi cet univers et ses personnages, je me suis jetée à l’eau.

Le moins que je puisse dire est que je ne regrette pas ce choix. Et aujourd’hui, je sais que j’irais au bout de la saga.

¤ Comme tu n’aimes pas forcément révéler un secret de ce deuxième tome, je te laisse la place libre pour le teaser comme tu le souhaites.

*à propos du tome 2* CL : Alors… eh bien, pour commencer, je peux dire que si le premier tome relatait la transition depuis le monde que nous connaissons vers un univers occulte, ce tome-ci plonge de plein pied dans le monde obscur qui fut seulement entrevu jusqu’ici. Vous allez en découvrir bien davantage à son sujet, et mieux vous figurer quels complexes et retorses rouages le font tourner. Ensuite, il est à noter que de part son rythme et son scénario, ce volume-ci voit le contexte historique placé un peu plus en retrait que dans le précédent tome…

Je dévoilerais volontiers d’autres éléments de l’histoire, si je n’avais autant à cœur de préserver votre plaisir de lecture. Car à mon sens, rien ne vaut la découverte ! Tout ce que je puis dire est que vous devriez retrouver les éléments qui vous ont plu dans le tome précédent, car ils sont ici plus denses encore.

¤ L’écriture pour toi est quelque chose de vital, qui te prend sacrément aux tripes ? Ou est-ce du plaisir, une passion où tu excelles ?

CL : Les deux, (ô capitaine) mon capitaine ! L’écriture est une passion qui s’est révélée être de toutes la principale, et qui me procure beaucoup de bien-être. Hélas, ces derniers mois ont été prodigues en tracas de diverses natures, lesquels m’ont tout à fait empêchée de me pencher sur le troisième tome de la saga. J’en conçois un énorme déplaisir, et ne cesse de chercher à dégager du temps et du calme pour pouvoir replonger dans mon univers intérieur. Si j’avais encore besoin de preuve, voilà de quoi me convaincre que je ne pourrais plus me passer d’écrire, à l’avenir ^^

¤ Pendant tes périodes d’écriture, peux-tu lire ou restes-tu concentrée sur le travail en cours ?

CL : Il m’est difficile de lire lorsque je suis en phase d’écriture. Principalement car je consacre mon peu de temps à libre à écrire, ainsi qu’à la lecture des divers documents nécessaires à mes recherches historiques. Je n’ai pour ainsi dire pas une minute de disponible pour autre chose. Cependant, même quand j’ai quelque latitude pour lire pour le plaisir, cela a tendance à parasiter mes réflexions sur mon propre travail. Afin d’éviter cela, et pour ne pas gâcher mes lectures en m’y attelant dans ces conditions, je sélectionne les ouvrages que j’entame pour qu’ils n’entrent pas en collision avec mes réflexions. Par exemple, je me tiens systématiquement à l’écart de tout ce qui peut avoir à trait au mythe de la créature vampirique (je tiens à garder intacte ma vision personnelle). De façon générale, lorsque je lis, j’ai tendance à privilégier les ouvrages biographiques et les mémoires.

¤ Quel est le meilleur conseil qu’on ait pu te donner ?

CL : « N’arrête jamais d’écrire » ^^’ ! Je fus d’autant plus touchée que ce commentaire émanait d’une personne extrêmement pointue en français (c’est son métier) et de très exigeante dans ses choix littéraires, mais aussi de quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Recevoir son aval fut un grand moment.

J’ai suivi ce conseil, et compte bien persévérer encore longtemps.

¤ Quels sont tes projets en cours ou à venir ?

CL : En premier lieu, je souhaite bien sûr aller au terme des cinq volumes de Rose Morte initialement prévus, et ce dans les meilleures conditions possible. Cet univers et ses personnages me tiennent très à cœur. Assez pour que je songe à rédiger une dilogie supplémentaire, ainsi qu’un spin-off. Ce ne sont pour le moment que des idées en l’air, mais plus le temps passe et plus il me semble que j’aurais peine à ne pas écrire ces suite et/ou annexes, qu’elles soient ou non publiées.

En dehors de cela, j’ai plusieurs idées de romans fantastiques que je compte également développer, ainsi qu’un projet de fantasy qui dort dans mon tiroir depuis de longues années. J’espère que j’aurais l’opportunité de mener tous ces projets à bien, ainsi qu’une multitude d’autres ^^ !

¤ Si tu devais incarner l’un de tes personnages, lequel serait-ce ?

CL : Question très intéressante, mais aussi fort délicate… Chacun de mes personnages me sont importants. Je les connais tous sur le bout des doigts, et je les comprends, aussi pourrais-je incarner n’importe lequel d’entre eux. Toutefois, s’il me fallait en choisir un seul, ce serait quelqu’un que vous n’avez pas encore rencontré, mais que le second tome révèlera…

¤ On inverse les rôles : as-tu une question à me poser ?

CL : Toi qui es passionnée de lecture, et qui a lu des centaines d’ouvrages, voudrais-tu ingurgiter  une mixture magique qui te ferait oublier tes expériences de lecture passées afin de pouvoir revivre tes plus beaux cœurs littéraires comme lors de la toute première lecture ? Ou au contraire préfères-tu garder ta bibliothèque intérieure ?

Lin : Bien qu’on ressente des émotions durant toute la lecture, le paroxysme est atteint au moment où on termine le livre/la saga à mon sens. C’est ce moment crucial qui fait naitre la magie. Alors même si la lecture est palpitante, les relectures offrent aussi d’autres sensations à ne pas dédaigner. Nous pouvons tous penser au moins à une œuvre qui nous est chère par divers aspects pour laquelle une part de magie est intacte ; et peut même revenir d’un battement de cil, juste en regardant la couverture. J’avoue que je suis aussi un peu "poisson rouge" (une tare de lecteur ?) et il m’arrive de ne me souvenir que de la trame principale donc redécouvrir tous les détails s’apparente parfois à une première lecture (moins brute certes, mais plus riche).

¤ Un dernier petit mot ?

CL : Merci à toi de m’avoir demandé cette interview ! Je suis toujours enchantée que l’on veuille bien s’intéresser à cette saga, aussi est-ce un réel plaisir de répondre aux questions que l’on me pose.

Et, puisque j’ai le mot de la fin, j’en profite pour remercier les nombreux lecteurs qui ont manifestés leur enthousiasme pour ces romans. Cela peut sembler désuet, mais votre intérêt à tous compte beaucoup pour moi. Car sans vous, la saga ne pourrait pas exister. Alors merci à tous, du fond du cœur :)

 

*  *  *

Merci à Lin pour cette interview :) !

11 avril 2013

Tome 2, Trois épines : 4ème de couv !

 

Vous avez été nombreux à me contacter pour connaître la date de sortie de Trois épines, le deuxième tome de la saga. Je vous remercie beaucoup de votre intérêt et, afin de vous aider à patienter jusqu'à la date fatidique (au mois de mai), je vous propose de découvrir la quatrième de couverture :

 

« France, fin du XVIIIe siècle.

Alors que la révolte gronde aux quatre coins de la France, Rose est rappelée de la cour de Russie. De retour aux côtés de son mentor, elle découvre que la situation vacille également dans l’univers occulte d’Artus.

Les Arimath doivent faire face à de sauvages attaques sur leurs terres, tandis que la grogne contre la noblesse croît d’instant en instant parmi le peuple. Entre la révolution naissante et les prémices d’une guerre au sein du monde obscur, les bouleversements dans l’existence de Rose s’annoncent cataclysmiques. Leurs conséquences risquent fort de faire sombrer en un même chaos les existences des humains aussi bien que des immortels...  
 
»

 

J'en profite pour rappeler que je serai aux Imaginales avec l'équipe HSN au grand complet, et ce pour toute la durée du festival ! S'il vous prenait l'envie de faire un brin de causette, n'hésitez pas à passer sur le stand ^^

 

Publicité
Publicité
25 mars 2013

Nominée aux Futuriales 2013 !

 

Comme indiqué dans le titre de ce message, j'ai eu le plaisir d'apprendre  que "La Floraison" était nominé pour le prix Révélation (adulte) organisé par le salon Les Futuriales \o/ !

Sont également nominés Nicolas Debandt et Marc-Antoine Fardin, pour "le Crépuscule du Cristal (Iluvendan, tome 2), paru chez HSN.

Je nous souhaite bonne chance ! On ne sait jamais, sur un  quiproquo...

 

 

 

11 février 2013

Interview par "Ma Bouquinerie"

 

Encrier2 

 

Pour parcourir mon entrevue avec Mélusine sur la page de "Ma Bouquinerie", rendez-vous ici  (juste sous la chronique).

 

 

Mélu : Rose Morte nous plonge dans une période historique à la fois sombre et très raffinée. D’où vous vient cet intérêt pour cette période historique et ses conflits politico-religieux ?

Céline Landressie : Je n’ai pas d’intérêt particulier pour la période citée, mais plutôt pour l’histoire de France en général. Lorsqu’on prend le temps de se pencher sur notre passé, on s’aperçoit combien celui-ci peut être riche. Chaque période de l’histoire présente son intérêt propre, ses figures emblématiques – dont certaines ont eu un destin romanesque, digne des plus grandes fictions –, et ses enjeux géopolitiques. Quand l’on prend de la hauteur part rapport à tout cela, l’on peut voir combien chaque époque a contribué, par touche successive, à façonner ce que nous sommes aujourd’hui.
Si j’ai choisi comme cadre la fin du XVIe siècle, ce fut davantage à des fins scénaristiques que pour répondre à un attrait particulier. D’ailleurs, ce siècle m’était assez méconnu, et pour satisfaire à mes exigences de réalisme et de crédibilité, j’ai dû beaucoup me documenter.

Mélu : Il me semble que la veine fantastique du roman se démarque des romances à la mode dans la bit-lit et renoue avec le mystère et l’horreur. Quels sont vos références, vos influences, vos envies en la matière ?

Céline Landressie : Je suis tout à fait ravie que vous ayez noté une différence, car à mon sens, cette saga ne s’inscrit pas sous l’étiquette bitlit. J’ai quelques difficultés avec le terme, pour ne rien vous cacher. Selon moi, la bitlit est davantage un mouvement commercial qu’autre chose. Il s’agit d’une dénomination éditoriale créée pour être fashion, sous laquelle on a rassemblé des romans susceptibles de plaire au public visé initialement, soit un lectorat d’adolescent et de jeunes adultes. Je ne me retrouve pas dans cette tendance, ni dans ce que j’ai pu apercevoir des romans qualifiés comme étant de la bitlit. En vérité, je ne comprends pas même l’utilité de cette dénomination. Il existait déjà les termes « fantasy urbaine » pour désigner les univers fantastiques contemporains peuplés des créatures mythiques – sorcières, loup-garou, fées, démons, etc. Cette appellation me semblait parfaitement adaptée pour désigner les ouvrages en question. La seule explication que je vois à la naissance de l’estampille éditoriale « bitlit », prétendant fusionner fantasy urbaine et littérature vampirique, est purement commerciale. En ce qui me concerne, je fais le distinguo : bitlit et littérature vampirique ne sont pas identiques. Bien que l’on puisse traiter de créatures à crocs dans l’une et l’autre catégorie, et même si – inconscient collectif et poncifs aidant – des points concordants se retrouvent dans les ouvrages des différents types, le traitement en est lui différent.

Je n’ai rien contre les romans labellisés bitlit, d’une part car il est important que le paysage littéraire soit varié afin de satisfaire toutes les inclinaisons du lectorat, et d’autre part parce qu’il y a certainement de bons titres à ranger dans cette catégorie. Ce qui m’ennuie, en revanche, c’est que littérature vampirique et bitlit ne semblent pas pouvoir coexister. Pourquoi ? Eh bien, force est de constater que ces dernières années, la bitlit a littéralement asphyxié son aïeule sous sa masse. À tel point que cela a contribué à décrédibiliser le sous-genre initial, pourtant éminemment respectable. Lorsque vous mentionnez les mots « littérature vampirique » aujourd’hui, une grande partie du public entend « bitlit ». Il pense alors Twilight ou Vampire Diaries, et s’imagine illico que vous écrivez des historiettes pour adolescents post-pubères. C’est dommage.

Je ne connaissais pas du tout le terme « bitlit » avant que mon éditeur ne le prononce dans une conversation. J’étais même passée totalement à côté du battage médiatique fait autour des romans/films/séries susnommés ; je ne les ai découverts qu’au terme de l’écriture de « La Floraison ». Cela m’a fait un choc, je dois dire. J’avais la sensation qu’à cause de cela, personne ne voudrait donner sa chance à Rose Morte. Fort heureusement, les éditions de l’Homme Sans Nom se sont avérées bien au-dessus de considérations purement marchandes. La richesse et l’intelligence des textes sont au cœur des choix éditoriaux d’HSN. C’est ce qui en fait l’une des meilleures maisons d’édition en activité.

De surcroît, depuis la sortie de la Floraison, j’ai pu constater que non seulement le public avait une réelle curiosité pour une littérature plus recherchée, mais qu’il avait aussi des goûts bien plus subtils et plus vastes que ce que le matraquage commercial pourrait laisser croire. Comme quoi, il faut toujours faire confiance aux lecteurs ! D’ailleurs, je ne les remercierais jamais assez de se pencher sur cette saga  avec un tel enthousiasme. Pour moi, c’est extrêmement précieux. Pour refermer cette longue parenthèse, je dirais donc que mon domaine de prédilection est le fantastique. Et, dans le cadre de Rose Morte, le sous-genre littérature vampirique ; lequel est tout de même vieux de près de deux cent ans. Le mythe de la créature buveuse de sang a, quant à lui, précédé le genre littéraire de plusieurs siècles, sous divers noms et à travers des dizaines de pays. Nous désignons aujourd’hui la créature en question sous une unique appellation, mais c’est une déformation due à la culture moderne – notamment pour cause du succès des écrits de John Polidori, puis de ceux de Bram Stocker. Il ne faut cependant pas oublier que le mythe lui-même est ancestral, et, surtout, protéiforme. En conclusion, ce n’est pas que Rose Morte renoue avec le mystère et l’horreur, mais plutôt qu’il n’a jamais quitté les fondamentaux de la littérature fantastique et vampirique.

Après cette longue digression, j’en reviens à la question concernant mes références. En toute honnêteté, je n’ai pas de références précises. J’aime énormément de choses. Mes influences sont de ce fait composées de tout ce qui me fait vibrer, aussi bien dans les domaines fantastiques que classiques, que ce soit littéraire ou cinématographique. Toutefois, si je devais citer des noms pour tenter de définir mes inspirations, je dirais qu’il y a dans ma plume et mon univers un peu de Bram Stocker, de Jane Austen, de Stephen King, de Pierre Choderlos de Laclos, d’Anne Rice, d’Agatha Christie... et de Stan Lee ^^ ! Un éventail particulièrement vaste, qui se nourrit d’une multitude d’éléments hétéroclites.

Mélu : La quatrième de couverture est particulièrement énigmatique, et le mystère est savamment entretenu tout le long du roman sur sa réelle teneur: est-ce difficile de rester dans une telle retenue? N'y a-t-il pas un peu de frustration?

Céline Landressie : C’est peut-être étrange, mais non, je n’ai pas ressenti de frustration en entretenant le mystère. Au contraire. Il semble que j’ai ce que mes proches appellent « le sens du détail ». Je me plais d’ailleurs à semer de-ci de-là des détails qui ne seront compréhensibles qu’avec le recul d’un ou plusieurs tomes.
Cette saga, je l’ai pensé dans son entièreté (du moins, pour les grandes et moyennes lignes), je l’ai travaillé, j’ai rédigé des pages et des pages de notes à propos d’éléments qui ne seront peut-être jamais mis en lumière, mais qui influencent pourtant le récit chaque fois que je prends la plume. La densité de cet univers est une source d’inspiration en soi. Le seul inconvénient est qu’il me faudra sûrement faire des choix pour déterminer quels éléments seront révélés, et quels autres seront passés sous silence.
Si la quatrième de couverture est aussi énigmatique, c’est en partie dû à mon insistance auprès de l’éditeur pour ne pas que soit révélé le sous-genre auquel cette saga appartient. Il ne s’agissait pas de coquetterie, mais plutôt de prudence. Le phénomène bitlit m’ayant rendu très circonspecte, mon éditeur a respecté cette inquiétude et s’est évertué de rédiger une accroche qui ne cantonnerait pas le roman à une seule étiquette. Car à bien y regarder, Rose Morte est plus proche de l’hybride que du roman fantastique lambda (si vous me permettez ce raccourci). On trouve certes dans ces pages du fantastique, mais aussi de l’historique, du polar, du romantisme, et même une pointe d’horreur parfois. Sa narration oscille entre modernisme et classicisme, à l’image du récit lui-même qui présente un personnage résolument avant-gardiste évoluant dans un siècle où l’obscurantisme était encore roi... L’éditeur a su respecté cela en rédigeant une quatrième de couverture qui n’écarterait aucun des publics susceptibles d’être intéressés par cet univers. Je lui en suis très reconnaissante.

Mélu : Le tome 2 de Rose Morte sort bientôt : pouvez-vous nous en dire plus sur cette série et ce qui l’attend ?

*à propos du tome 2 !* Céline Landressie : Alors, que vous dire qui ne gâchera pas le plaisir de la découverte... D’abord, comme toute saga qui se respecte, le second tome entrera plus rapidement dans son sujet que le premier. La Floraison entraînait le lecteur à la suite de l’héroïne dans son périple entre monde pragmatique et fantastique. Au commencement de Trois épines, le second tome, cette transition est déjà effectuée. Elle est acquise. Ce qui ouvre beaucoup de perspectives narratives...
D’autre part, le contexte historique sera légèrement en retrait dans le deuxième opus, ce pour une simple question de cohérence contextuelle et scénaristique. Puis, si je qualifie volontiers cette saga d’historico-fantastique, le maître mot est et restera toujours « fantastique ». La petite prise de distance avec le décor historique facilitera sans doute la compréhension du texte, par certains aspects... Je m’étendrais volontiers sur le sujet mais, je ne le peux pas encore. J’aurais sans doute l’occasion d’y revenir après la sortie du livre.
Enfin, la tonalité très intimiste, voire introspective, de la narration sera identique. La psyché des personnages est un point d’orgue. Il me serait impossible de ne pas me pencher sur la complexité des relations humaines, puisque selon moi, le rapport à autrui est au cœur de toute chose.

*  *  *

Merci à Mélusine pour cette interview :) !

9 février 2013

Un Blog, un Arbre

 

J'ai croisé il y a peu, sur le blog d'une lectrice, un petit badge qui a attiré mon attention. C'est en suivant le lien vers lequel ce badge pointait que j'ai pu découvrir cette initiative "un blog, un arbre". Il s'agit d'un geste simple : planter un arbre pour compenser l'émission en carbone que va générer le trafic sur votre blog.

Planter un arbre, ce ne peut qu'être une bonne idée. Il y a des années déjà que la planète étouffe, alors oui, je suis convaincue du bienfondé d'une telle démarche.

Vous aussi, rejoignez le mouvement :)

 

sans-titre

 

 

 

5 février 2013

Tome 2 : deuxième extrait !

 

Après un intense brainstorming, me voici venir avec un second extrait de "Trois épines", deuxième volume de la saga :) Vous le trouverez sur la page facebook de la saga, dans l'onglet "En Exclu", et à la suite du premier passage.

 Il m'a été très délicat de sélectionner un deuxième extrait, puisque je me devais de choisir un passage présentant un minimum d'intérêt, sans pour autant gâcher le plaisir de la découverte (il m'a fallu tricher un peu pour respecter ce dernier point, je ne vous le cache pas). J'ai réussi à dénicher ce passage supplémentaire. Or, je doute de pouvoir en trouver un troisième... J'espère donc que celui-ci vous plaira :) !

à très bientôt !

 

 

 

31 janvier 2013

Concours marque-pages dédicacés !

 

Le Boudoir Ecarlate organise un concours pour gagner des marque-pages Rose Morte dédicacés (par mes soins, évidemment ^^ !). Ce concours durera jusqu'au 14 février 2013. Pour tenter votre chance, je vous invite à vous rendre sur la page du Boudoir, où les très simples modalités de participation sont énoncées :)

Encore merci aux administratrices du Boudoir pour l'organisation de ce concours !

 

MPboudoir

 

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité